Partage de notre vision
du parcours de soin
Tout comme la construction des piliers propre à la rééducation, il faut bien comprendre que le parcours de soin de chaque individu est personnel et propre à chacun, due à nos différences mais aussi que chaque blessure sont différentes. Cette variabilité explique qu’il est bien inutile de comparer 2 patients pourtant porteur des mêmes symptômes : la forme sera toujours différente selon bien des aspects mais le fond aura bon nombre de point commun.
Tout dépend de la blessure et de sa gravité évidemment, mais sachez qu’il faut compter en général entre 1 à 3 séances par semaine. Bien que purement théorique et dépendante de l’atteinte, une amélioration est souvent attendue entre 4 et 8 semaines pour déficience « simple », voire 3 mois ou plus. Même arbitraire, ces données suggèrent l’idée importante qu’une durée minimale est nécessaire. En effet la cicatrisation tissulaire demande un certain temps, et celui-ci est incompressible. Cette cicatrisation présente d’autres variables mais ce n’est pas le but de cet article. L’objectif est vous aider à vous imaginer à quoi ressemble un parcours de soin et qu’elles peuvent être les ressenties, les comportements ou les intentions auxquels vous pourriez être confronté, tout en proposant une analyse de ces mécanismes.
Evolution générale :
1/ à court terme : diminution de la gêne / de la douleur, meilleure perception de son corps = sensation de progrès net mais incomplet. Période très satisfaisante
EN SAVOIR PLUS2/ à moyen terme : Consolidation des acquis et amélioration. Résidus de compensation. Phase de plateau. Moins satisfaisante.
Risque de récidive élevé
3/ à long terme : Poursuite optimisation. Absence de douleur. Très bonne sensation. Diminution maximum du risque de récidive.
EN SAVOIR PLUS
- Nous voulons vous donner un repère à votre prise en charge : Une prise en charge est souvent longue et interroge toujours à un moment ou à un autre si c’est effectivement la norme ou pas.
- Nous voulons éviter des décisions désadaptées et risquées. Nous comprenons que la tentation d’arrêter une prise en charge est tentante tant elle perturbe le quotidien. Cette décision peut souvent être motivé par un travail ou une vie sociale plus intéressante et importante que de passer du temps à se rééduquer, d’autant plus si vous l’associé à l’idée que les derniers progrès viendront progressivement avec le temps. C’est humain. Seulement il faut bien comprendre qu’une décision inadaptée peut toujours conduire à un risque de rechute et qu’elle ne se prend pas à la légère. C’est là tout l’intérêt de notre développement à la dernière ligne du tableau. Voilà, vous êtes prévenus !
Horaires secrétariat et d’accueil : du lundi au vendredi de 8h30 à 18h00